Bonjour, Je vous transmets ci-dessous l’annonce d’une journée d’étude qui se déroulera le 20 Septembre 2025 à l’Université d’Aix-Marseille, sur le thème: « L’horreur de savoir et son enseignement ». Cette journée, ouverte à toutes et à tous, est la première d’un séminaire itinérant intitulé « Psychanalyse et Université ». Elle est organisée par un groupe de travail constitué de plusieurs collègues membres d’universités différentes: David Bernard (Université Rennes 2), Laurent Combres (Université de Toulouse Jean Jaurès), Nicolas Guérin (Université Aix-Marseille), Alexandre Levy (Université Catholique de l’Ouest, Angers), Lucie Rodrigues (MCF Université Paul Valéry, de Montpellier 3), Luz Zapata (Université de Brest) Cette journées est ouverte à toutes et à tous. Cordialement, David Bernard L’HORREUR DE SAVOIR ET SON ENSEIGNEMENT Première journée du Séminaire Itinérant « Psychanalyse et Université » Lors de la première séance du séminaire Encore, Lacan dit s’être aperçu que son cheminement et son enseignement procédaient d’un « Je n’en veux rien savoir » dont il se fait l’analysant. Il ajoutera que ce « Je n’en veux rien savoir » est également au principe de la fin de la cure, l’analysant pouvant se séparer de son analyste lorsqu’il estime que son « Je n’en veux rien savoir » lui parait suffisant. Ses remarques, subversives, interpellent. D’abord ce n’est pas un désir de savoir qui motive son enseignement mais plutôt une forme radicale de refus de savoir. Ensuite la fin de la cure est envisagée, non pas comme un savoir acquis qui s’avérerait suffisant, mais plutôt comme la satisfaction prise sur une volonté de ne pas savoir qu’il rapprochera par ailleurs de l’horreur de savoir, consubstantielle à l’être parlant. Enfin c’est bien autour de ce « Je n’en veux rien savoir » que la cure d’une part, et l’enseignement de la psychanalyse d’autre part, ne sont pas séparés mais s’articulent et convergent quant à la formation du psychanalyste. Comment entendre ces propositions ? Et quelles conséquences en tirer sur la direction de la cure et l’énonciation au principe d’un enseignement de la psychanalyse qui ne se réduise pas à une transmission de connaissances ? Dans quelles mesures et dans quelles limites l’Université, comme institution de l’exploitation du savoir, peut-elle héberger un tel enseignement fondé sur un « Je n’en veux rien savoir » et accueillir ses éventuels effets de formation ? Collectif Séminaire Itinérant David Bernard (Université de Rennes 2), Laurent Combres (Université de Toulouse Jean Jaurès), Nicolas Guérin (Aix-Marseille Université), Alexandre Levy (Université Catholique de l’Ouest, Angers), Lucie Rodrigues (Université Paul Valery, Montpellier 3), Luz Zapata (Université de Brest) Programme : Matinée 10 h – 12 h 30 : Table ronde : Pourquoi savoir ? Nicolas Guérin ; Alexandre Levy ; Lucie Rodrigues Conférence Marie-Jean Sauret : “L’enseignant : un analysant toujours ?” * Après-midi : 14 h – 16 h 30 Table ronde : « Tu peux savoir » ? David Bernard ; Laurent Combres ; Luz Zapata Conférence Alain Vanier : “Paradoxes de l’enseignement de la psychanalyse” PROGRAMME Salle colloque 2 – site Schuman à Aix-en-Provence UFR ALLSH - 29, av. R. Schuman. Entrée Libre